Transat A.T. inc. – Résultats du troisième trimestre de 2011

Un trimestre exigeant dû aux prix du carburant et aux conditions de marché
 

  • Revenus de 937,0 millions de dollars, par rapport à 867,3 millions en 2010.
  • Marge¹ de 14,6 millions de dollars, par rapport à 53,9 millions en 2010.
  • Perte nette de 2,9 millions de dollars, par rapport à un bénéfice net de 20,9 millions l’année précédente.
  • Bénéfice ajusté après impôts³ de 2,8 millions de dollars, par rapport à 26,8 millions en 2010.
Montréal, le 8 septembre 2011

 

Transat A.T. inc., l’une des plus grandes entreprises de tourisme intégrées au monde et le chef de file de l’industrie des voyages vacances au Canada, a enregistré des revenus de 937,0 millions de dollars pour le trimestre terminé le 31 juillet 2011, par rapport à 867,3 millions en 2010, soit une hausse de 69,6 millions de dollars ou 8,0 %. La Société affiche une marge¹ de 14,6 millions de dollars par rapport à 53,9 millions en 2010, et une perte nette de 2,9 millions de dollars (0,08 $ par action sur une base diluée), par rapport à un bénéfice net de 20,9 millions (0,55 $ par action sur une base diluée) en 2010. Excluant les éléments hors trésorerie et non liés à l’exploitation, Transat affiche un bénéfice ajusté après impôts³ de 2,8 millions de dollars en 2011 (0,07 $ par action sur une base diluée), par rapport à 26,8 millions (0,70 $ par action sur une base diluée) en 2010.

« Ces résultats décevants découlent principalement des conditions de marché et des prix du carburant, qui ont pesé sur les marges, » a déclaré Jean-Marc Eustache, président et chef de la direction.

Faits saillants du troisième trimestre

Les revenus de la Société ont augmenté de 69,6 millions de dollars au cours du trimestre.  Cette augmentation est due à une hausse du nombre de voyageurs sur le marché transatlantique ainsi qu’à la baisse de valeur du dollar par rapport à l’euro et à la livre sterling, laquelle a un effet favorable sur les revenus des filiales étrangères lorsque convertis en dollars canadiens. La Société a enregistré une marge de 14,6 millions de dollars, par rapport à 53,9 millions en 2010.

Les revenus des filiales nord-américaines, qui proviennent de ventes faites au Canada et à l’étranger, ont augmenté de 80,3 millions de dollars (14,8 %), comparativement à la même période en 2010. L’augmentation reflète une hausse du nombre de voyageurs, compensée par des prix de vente inférieurs, conséquence d’une offre globale en hausse, plusieurs transporteurs ayant transféré de la capacité sur le marché transatlantique après le tsunami de mars au Japon, et de conditions économiques difficiles en Europe, le tout menant à une concurrence accrue sur le marché transatlantique. En ont résulté des taux d’occupation inférieurs, et l’impossibilité pour Transat de compenser l’augmentation de 30 % des prix du carburant. En conséquence, les activités nord-américaines se sont soldées par une perte d’exploitation de 16,0 millions de dollars, comparativement à une marge de 26,6 millions de dollars en 2010.

En comparaison de  2010, les revenus des filiales européennes, qui proviennent de ventes faites à des clients en Europe et au Canada, ont diminué de 10,7 millions de dollars (3,3 %). À l’exception de Vacances Transat (France), les revenus des filiales françaises de la Société ont diminué au cours du trimestre, et ce principalement en raison d’une baisse du nombre de voyageurs, malgré des hausses des prix de vente moyens et un raffermissement des devises européennes. Les activités européennes se sont soldées par une marge de 30,6 millions de dollars pour le trimestre, comparativement à 27,4 millions de dollars en 2010. L’augmentation de la marge résulte principalement des hausses des prix de vente. 

Faits saillants de la période de neuf mois

Pour la période de neuf mois, la Société affiche des revenus supérieurs de 127,9 millions de dollars par rapport à 2010. Cette augmentation est due à une hausse du nombre de voyageurs sur les marchés Sud et transatlantique.  L’appréciation de l’euro et de la livre sterling par rapport au dollar a également contribué à l’augmentation des revenus des filiales étrangères lorsque convertis en dollars canadiens. Pour la période, Transat a enregistré une augmentation globale d’environ 0,5 % du nombre de voyageurs, compte tenu de la réduction du nombre de passagers au départ de la France vers les destinations de l’Afrique du Nord. La Société a enregistré une marge de 9,1 millions de dollars, comparativement à 49,7 millions en 2010.

Les revenus des filiales nord-américaines affichent une augmentation de 120,8 millions de dollars (5,8 %) comparativement à la même période en 2010. L’augmentation des revenus reflète une hausse du nombre de voyageurs de 6,0 %, alors que les prix de vente moyens affichaient de légères baisses comparativement à la période correspondante de 2010. La Société n’a pas été en mesure de hausser ses prix de vente pour compenser la flambée des prix du carburant. En outre, la capacité globale accrue sur le marché transatlantique a résulté en des taux d’occupation moindres, le tout compressant les marges du troisième trimestre. Les activités nord-américaines se sont soldées par une perte d’exploitation de 12,4 millions de dollars, comparativement à une marge de 35,7 millions de dollars en 2010.

En comparaison de 2010, les revenus des filiales européennes ont augmenté de 7,1 millions de dollars (1,1 %). Les prix de vente moyens ont été supérieurs à ceux de l’année précédente alors que le nombre de voyageurs diminuait. Les activités européennes se sont soldées par une marge de 21,5 millions de dollars pour la période de neuf mois, comparativement à 14,0 millions de dollars en 2010.

Situation financière

L’encaisse s’établissait à 307,6 millions de dollars au 31 juillet 2011, par rapport à 217,3 millions au 31 juillet 2010. Le ratio de fonds de roulement était de 1,02 au 31 juillet 2011 par rapport à 1,01 au 31 juillet 2010. La dette au bilan a diminué de 14,2 millions de dollars au cours des douze derniers mois, pour se fixer à 6,9 millions de dollars. L’encaisse nette4 s’établissait à 300,8 millions de dollars comparé à 196,2 millions de dollars au 31 juillet 2010.  Ces hausses d’encaisse, ponctuelles, sont en partie attribuables au bénéfice réalisé au cours des douze derniers mois et reflètent aussi la hausse des créditeurs et charges à payer au 31 juillet.

Les ententes hors bilan représentaient 598,8 millions de dollars au 31 juillet 2011 comparativement à 542,6 millions de dollars au 31 juillet 2010, la hausse reflétant la signature de baux pour des Airbus A330 additionnels dans le cadre du plan de renouvellement de la flotte d’Air Transat.

Les liquidités provenant des activités d’exploitation ont diminué de 2,8 millions de dollars au cours du trimestre, passant de 48,2 millions de dollars en 2010, à 45,4 millions de dollars en 2011. Pour la période de neuf mois, les activités d’exploitation de la Société ont généré 197,6 millions de dollars, une augmentation de 42,7 millions de dollars par rapport aux 154,9 millions de dollars générés en 2010.

Changements à la direction

« Notre bilan est sain, mais la situation commande de prendre action pour retrouver notre rentabilité. Nous avons commencé une revue de l'ensemble des opérations et la mise au point d'un plan à cet effet, qui porte principalement sur la réduction des coûts directs et des coûts d'exploitation, et sur une révision de notre approche en matière de systèmes informatiques. A ceci s'ajoute les projets déjà en marche qui visent à optimiser la gestion de nos actifs du côté aérien et à améliorer notre stratégie produits. Par ailleurs, nous commençons immédiatement l'implantation de changements pour simplifier nos structures organisationnelles au Canada, afin d’accélérer nos processus de décision et leur mise en oeuvre. C'est dans ce contexte que, d’un commun accord, nous annonçons aujourd'hui le départ de Nelson Gentiletti, chef de l'exploitation, et celui de Michael DiLollo, président de Transat Tours Canada. Je les remercie tous deux du travail qu’ils ont accompli chez nous au cours de toutes ces années » a déclaré Jean-Marc Eustache, président et chef de la direction.

Allen B. Graham, président-directeur général d’Air Transat, est nommé président, Transat Canada. Relevant de M. Eustache, il supervisera les opérations des filiales Air Transat, Transat Tours Canada, Transat Distribution Canada, Canadian Affair, Air Consultants Europe et Handlex. Transat France, Transat Découvertes, tripcentral.ca et Jonview Canada relèveront directement du président et chef de la direction. André De Montigny est nommé président, Transat International, et sera responsable de Eleva Travel, Tourgreece, Trafic Tours et Turissimo, de même que des activités hôtelières, tout en demeurant vice-président, développement des affaires.

Perspectives

L’été, le marché transatlantique au départ du Canada et de l’Europe représente une portion très importante des affaires de la Société. Pour le quatrième trimestre, la capacité est supérieure d’environ 12 % à celle déployée en 2010. Un peu plus de 80 % de cette capacité a été vendue et les taux de remplissage sont inférieurs de 4 % à ceux de 2010 à pareille date. Les prix de ventes (incluant les surcharges carburant) sont similaires à l’an passé et ce, en dépit de la hausse d’environ 30 % des coûts du carburant exprimés en dollars canadiens.

En France, les réservations moyens-courriers accusent un certain retard lié aux événements en Afrique du Nord. La baisse de celles-ci, notamment pour la Tunisie et l’Égypte, est cependant partiellement compensée par une hausse sur d’autres destinations. Sur le long-courrier, les réservations sont plus de 10 % supérieures à l’an passé. Les prix de vente moyens sont supérieurs à l’an dernier.

Transat prévoit pour le quatrième trimestre des résultats inférieurs aux résultats record enregistrés en 2010.

Informations supplémentaires

Les résultats ont subi l’incidence d’éléments hors trésorerie et non liés à l’exploitation résumés dans le tableau suivant :

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Comptabilité de couverture – La Société enregistre à l’état des résultats les gains ou les pertes résultant de l’évaluation à la juste valeur des instruments financiers dérivés qu’elle utilise pour gérer le risque lié aux fluctuations du prix du carburant d’avion. Au troisième trimestre de 2011, ceci se traduit par une perte hors trésorerie de 8,3 millions de dollars (5,9 millions après impôts), par rapport à une perte de 3,0 millions de dollars (2,1 millions après impôts) en 2010. Pour la période de neuf mois terminée le 31 juillet 2011, ceci s’est traduit par un gain hors trésorerie de 3,7 millions de dollars (2,7 millions après impôts), par rapport à un gain de 7,4 millions de dollars (5,1 millions après impôts) en 2010.

La Société utilise au besoin des instruments de couverture pour se protéger des fluctuations du taux de change sur ses dépenses et/ou ses revenus en devises étrangères. À cet égard, sur la base des normes comptables applicables, les fluctuations résultant de l’évaluation à la juste valeur de ces instruments sont comptabilisées au bilan et à l’état du résultat étendu, et non à l’état des résultats. Au troisième trimestre de 2011, Transat enregistre une perte de 2,1 millions de dollars (1,5 million après impôts) sur ces instruments de couverture de taux de change, par rapport à un gain de 3,2 millions de dollars (2,2 millions après impôts) au trimestre correspondant de 2010. Pour les neuf premiers mois, Transat enregistre une perte de 6,0 millions de dollars (4,5 millions après impôts) sur ces instruments de couverture de taux de change, par rapport à un gain de 21,1 millions de dollars (14,8 millions après impôts) en 2010.

Papier commercial – Les résultats du trimestre incluent un gain sur réévaluation de 0,3 million de dollars (0,3 million après impôts) sur les investissements de la Société dans le papier commercial adossé à des actifs (PCAA). En 2010, les résultats du trimestre incluaient une perte sur réévaluation de 3,9 millions de dollars (3,9 millions après impôts). Au 31 juillet 2011, la provision totale accumulée représentait 33,2 % de la valeur nominale des investissements de 117,0 millions de dollars de la société dans le PCAA.

Gain sur restructuration – Le 24 septembre 2009, Transat a annoncé un plan de restructuration de son réseau de distribution en France. Au cours de la période de neuf mois terminée le 31 juillet 2010, la Société a enregistré un gain sur restructuration de 1,0 million de dollars. Ce gain est principalement constitué de gains réalisés sur la cession d’agences.

Sommaire des éléments hors trésorerie – Avant ces éléments hors trésorerie et non liés à l’exploitation, Transat enregistre un bénéfice ajusté après impôts de 2,8 millions de dollars pour le troisième trimestre de 2011 (0,07 $ par action sur une base diluée) par rapport à 26,8 millions de dollars au trimestre correspondant de 2010 (0,70 $ par action sur une base diluée), et une perte ajustée après impôts de 17,3 millions de dollars pour les neuf premiers mois (0,46 $ par action sur une base diluée) par rapport à un bénéfice ajusté après impôts de 5,9 millions de dollars en 2010 (0,16 $ par action sur une base diluée).

Transat A.T. inc. est un voyagiste international intégré qui compte plus de 60 pays de destination et qui distribue des produits dans plus de 50 pays. Spécialiste du voyage vacances, Transat est principalement active au Canada et en Europe, de même que dans les Caraïbes, au Mexique et dans le Bassin méditerranéen. Transat, dont le siège social est situé à Montréal, est aussi présente dans le transport aérien, l'hôtellerie, les services à destination et la distribution. (TSX : TRZ.B, TRZ.A)

NOTES

Les éléments suivants sont des mesures financières non conformes aux PCGR, utilisées par la direction comme indicateurs pour évaluer la performance opérationnelle continue et la performance opérationnelle récurrente.

(1) MARGE (PERTE D’EXPLOITATION) : Les revenus moins les dépenses d’exploitation
(2) BÉNÉFICE AJUSTÉ (PERTE AJUSTÉE) : Bénéfice (perte) avant impôts, part des actionnaires sans contrôle dans les résultats de filiales, effet de la comptabilité de couverture sur le carburant, réévaluation des PCAA et gain sur restructuration.
(3) BÉNÉFICE AJUSTÉ (PERTE AJUSTÉE) APRÈS IMPÔTS : Bénéfice net (perte nette) avant l’effet de la comptabilité de couverture sur le carburant, la réévaluation des PCAA et gain de restructuration.
(4) ENCAISSE NETTE : Trésorerie et équivalents de trésorerie qui ne sont pas détenus en fiducie moins la dette inscrite au bilan de la société.

Conférence téléphonique

Conférence téléphonique pour le troisième trimestre de 2011 : le jeudi 8 septembre 2011 à 10 h 00. Composez le 1-888-222-7048. Nom de la conférence : Transat. Diffusion Web sur www.transat.com. L’appel sera disponible pour réécoute jusqu’au 8 octobre au 1-800-633-8625 ou au 416-626-4144, code d’accès 21536108.

Mesures financières non conformes aux PCGR

Les états financiers sont dressés conformément aux principes comptables généralement reconnus du Canada ("PCGR"). Dans le communiqué de presse, la Société présente parfois des mesures financières non conformes aux PCGR. Ces mesures n’ont pas de sens prescrit par les PCGR, et il est donc peu probable que l’on puisse les comparer avec des mesures du même type présentées par d’autres émetteurs. Elles ont pour objet d’apporter de l’information supplémentaire et ne devraient pas remplacer d’autres mesures du rendement préparées en vertu des PCGR. Tous les montants sont exprimés en dollars canadiens, à moins d'indication contraire.

Avertissement en ce qui concerne les déclarations prospectives

Le présent communiqué de presse contient certaines déclarations prospectives à l’égard de la Société à l'effet que les hypothèses utilisées pour évaluer les titres détenus dans des PCAA se matérialiseront, et que les réservations se poursuivront selon les tendances indiquées. En faisant ces déclarations, la Société a supposé que les tendances des réservations et des prix de vente se maintiendront, et que les coûts, les prix du carburant et la valeur du dollar par rapport aux devises étrangères demeureront stables. Si ces hypothèses se révèlent incorrectes, les résultats réels et les faits nouveaux pourront différer considérablement de ceux envisagés dans les déclarations prospectives contenues dans ce communiqué de presse. Les résultats qui y sont présentés peuvent donc différer sensiblement des résultats réels pour diverses raisons comprenant, sans toutefois s’y limiter, les conditions météorologiques extrêmes, les prix du carburant, les conflits armés, les attentats terroristes, les conditions du secteur du marché et de l’économie en général, l’apparition de maladies, l’évolution de la demande compte tenu du caractère saisonnier du secteur, la capacité de réduire les coûts d'exploitation et les effectifs, les relations de travail, les négociations collectives et les conflits de travail, les questions de retraite, les taux de change et d'intérêt, la disponibilité du financement dans le futur, l’évolution de la législation, des développements ou procédures réglementaires défavorables, les litiges en cours et les poursuites intentées par des tiers, ainsi que d’autres risques expliqués en détail de temps à autre dans les documents d’information de la société.

En soi, ces déclarations prospectives comportent des risques et des incertitudes qui pourraient faire en sorte que les résultats réels diffèrent grandement de ceux envisagés dans ces déclarations prospectives. La Société considère que les hypothèses sur lesquelles s’appuient ces déclarations prospectives sont raisonnables, mais le lecteur doit se rappeler que ces hypothèses à l’égard d’événements futurs, dont bon nombre sont indépendants de sa volonté, pourraient se révéler incorrectes, puisqu’elles sont soumises à des risques et à des incertitudes qui touchent ses activités. Pour plus de détails au sujet de ces facteurs et d’autres éléments, voir le rapport de gestion pour l’exercice terminé le 31 octobre 2010 déposés auprès des commissions de valeurs mobilières canadiennes. La Société décline toute intention ou obligation de mettre à jour ou de réviser toutes déclarations prospectives, que ce soit à la suite de nouvelles informations, d’événements futurs ou autrement, à l’exception de ce qui est exigé par les lois sur les valeurs mobilières applicables.