- Revenus de 792,6 millions de dollars, par rapport à 877,3 millions en 2009, reflétant une baisse du nombre de voyageurs au Canada et une baisse des prix de vente.
- Perte d’exploitation1 de 12,4 millions de dollars, par rapport à 8,5 millions au premier trimestre de 2009.
- Perte ajustée après impôts3 de 18,2 millions de dollars, par rapport à une perte de 11,8 millions en 2009.
- Perte nette de 13,9 millions de dollars, par rapport à 29,4 millions l’an dernier.
Montréal, le 11 mars 2010
Transat A.T. inc., l’une des plus grandes entreprises de tourisme intégrées au monde et le chef de file de l’industrie des voyages vacances au Canada, a enregistré des revenus de 792,6 millions de dollars pour le trimestre terminé le 31 janvier 2010, par rapport à 877,3 millions en 2009, soit une baisse de 84,7 millions de dollars ou 9,7 %. La Société affiche une perte d’exploitation1 de 12,4 millions de dollars, par rapport à 8,5 millions de dollars en 2009, et une perte nette de 13,9 millions de dollars (0,37 $ par action sur une base diluée), par rapport à une perte nette de 29,4 millions de dollars (0,90 $ par action sur une base diluée) en 2009. Excluant les éléments hors trésorerie et non liés à l’exploitation, Transat affiche une perte ajustée après impôts3 de 18,2 millions de dollars pour le premier trimestre 2010 (0,48 $ par action sur une base diluée), par rapport à une perte de 11,8 millions (0,36 $ par action sur une base diluée) en 2009.
« La diminution de revenus reflète surtout des prix de vente et des volumes plus bas. Nos coûts d’exploitation ont diminué de manière importante, ce qui a limité l’impact défavorable sur les marges, alors que la concurrence demeure très vive » a déclaré Jean-Marc Eustache, président et chef de la direction.
Faits saillants du premier trimestre
Les revenus de la Société ont diminué de 9,7 % ou 84,7 millions de dollars au premier trimestre, passant de 877,3 millions de dollars en 2009 à 792,6 millions de dollars en 2010. Cette réduction découle en partie de la décision de la Société de contracter son offre, à la lumière de la diminution du nombre de voyageurs en Amérique; elle reflète également la baisse des prix de vente et la vigueur du dollar. La Société a enregistré une perte d’exploitation de 12,4 millions de dollars par rapport à 8,5 millions de dollars en 2009. L’érosion de la marge de la Société est attribuable à la baisse des activités commerciales et à la baisse des prix de vente moyens.
Les revenus des filiales nord-américaines, qui proviennent de ventes faites au Canada et à l’étranger, ont diminué de 82,6 millions de dollars (11,2 %) au cours du premier trimestre, comparativement à la même période en 2009. Cette diminution est attribuable à une baisse des activités commerciales de la Société, en partie en raison de la diminution de l’offre de ses produits et d’une baisse du nombre de voyageurs de 8,6 %, et à une baisse des prix de vente moyens. Pour le trimestre, la Société a réalisé une perte d’exploitation de 3,9 millions de dollars (0,6 %) comparativement à une marge de 1,3 million de dollars (0,2 %) en 2009. L’érosion des marges de la Société résulte principalement des baisses des prix de vente compte tenu de l’offre excédentaire sur le marché et de la concurrence qui est demeurée vigoureuse.
Les revenus des filiales européennes, qui proviennent de ventes faites en Europe et au Canada, ont diminué de 2,1 millions de dollars (1,5 %) au cours du premier trimestre, comparativement à la même période de 2009, malgré une hausse du nombre de voyageurs de 30,1 %. La vigueur du dollar par rapport à l’euro et à la livre sterling combinée à une baisse des prix de vente ont plus que compensé l’effet sur les revenus de l’augmentation du nombre de voyageurs. L’augmentation importante du nombre de voyageurs résulte d’une augmentation des ventes de Canadian Affair, lesquelles sont faites au Royaume-Uni et au Canada, compensée en partie par une diminution des volumes en France. Les filiales européennes ont affiché une perte d’exploitation de 8,5 millions de dollars (6,2 %) au cours du trimestre, comparativement à une perte d’exploitation de 9,8 millions de dollars (7,1 %) en 2009.
Situation financière
Les montants de trésorerie et équivalents de trésorerie non détenus en fiducie s’établissaient à 147,7 millions de dollars, comparativement à 180,6 millions de dollars au 31 octobre 2009. La dette au bilan s’établissait à 106,3 millions de dollars au 31 janvier 2010, soit 4,6 millions de dollars de moins que le 31 octobre 2009.
Perspectives
Pour le deuxième trimestre, les réservations au départ du Canada vers les destinations soleil sont similaires aux volumes records enregistrés l’année précédente, et la capacité déployée par Transat est légèrement supérieure. En France, les réservations sont à des niveaux similaires à ceux de l’année précédente.
Les prix de vente sont inférieurs à ceux de l’année précédente, et la Société estime que les écarts ne seront que partiellement comblés par la réduction des prix du carburant, des coûts d’hôtels, des autres dépenses liées à la portion terrestre, de même que des coûts de sièges d’avions. De plus, comme ce fut le cas au premier trimestre, Transat ne pourra bénéficier pleinement de la hausse du dollar canadien au deuxième trimestre, à cause de ses positions de couverture de taux de change. Pour le deuxième trimestre, Transat anticipe une perte.
Pour l’été 2010, il est trop tôt pour commenter les prix de vente, et les réservations sont pour leur part supérieures à celles de l’année précédente.
Informations supplémentaires
Les résultats nets du premier trimestre des exercices 2009 et 2010 ont subi l’incidence d’éléments hors trésorerie et non liés à l’exploitation, tel que résumé dans le tableau suivant :
Couverture de carburant – La Société enregistre à l’état des résultats les gains ou les pertes résultant de l’évaluation à la juste valeur des instruments financiers dérivés qu’elle utilise pour gérer le risque lié aux fluctuations du prix du carburant d’avion. Pour le premier trimestre 2010, ceci se traduit par un gain hors trésorerie de 1,2 million de dollars (0,9 million après impôts), par rapport à une perte de 28,5 millions de dollars (20,7 millions après impôts) en 2009.
La Société utilise également des instruments de couverture pour se protéger des fluctuations du taux de change sur ses dépenses en dollars américains. À cet égard, sur la base des normes comptables applicables, les fluctuations résultant de l’évaluation à la juste valeur de ces instruments sont comptabilisées au bilan et à l’état du résultat étendu, et non à l’état des résultats. Pour le premier trimestre de 2010, Transat enregistre un gain de 15,0 millions de dollars (10,4 millions après impôts) sur ces instruments de couverture de taux de change, par rapport à une perte de 34,0 millions de dollars (21,9 millions après impôts) en 2009.
Papier commercial – Les résultats du trimestre incluent un gain sur des placements dans des PCAA (papier commercial adossé à des actifs) de 3,5 millions de dollars (3,5 millions après impôts). En 2009, le gain sur des placements dans des PCAA était de 3,8 millions de dollars (3,1 millions après impôts). Au 31 janvier 2010, la provision totale accumulée représentait 42,7 % de la valeur nominale des investissements de 127,7 millions de dollars de la Société dans des PCAA.
Avant ces éléments hors trésorerie et non liés à l’exploitation, Transat enregistre une perte ajustée après impôts de 18,2 millions de dollars en 2010 (0,48 $ par action sur une base diluée).
Transat A.T. inc. est un voyagiste international intégré qui compte plus de 60 pays de destination et qui distribue des produits dans plus de 50 pays. Spécialiste du voyage vacances, Transat est principalement active au Canada et en Europe, de même que dans les Caraïbes, au Mexique et dans le Bassin méditerranéen. Transat, dont le siège social est situé à Montréal, est aussi présente dans le transport aérien, l'hôtellerie, les services à destination et la distribution. (TSX : TRZ.B, TRZ.A)
NOTES
Les éléments suivants sont des mesures financières non conformes aux PCGR, utilisées par la direction comme indicateurs pour évaluer la performance opérationnelle continue et la performance opérationnelle récurrente.
(1) MARGE (PERTE D’EXPLOITATION) : Les revenus moins les dépenses d’exploitation
(2) BÉNÉFICE AJUSTÉ (PERTE AJUSTÉE) : Bénéfice (perte) avant impôts, part des actionnaires sans contrôle dans les résultats de filiales, effet de la comptabilité de couverture sur le carburant et réévaluation des PCAA.
(3) BÉNÉFICE AJUSTÉ (PERTE AJUSTÉE) APRÈS IMPÔTS : Bénéfice net (perte nette) avant l’effet de la comptabilité de couverture sur le carburant et la réévaluation des PCAA.
Conférence téléphonique
Conférence téléphonique pour le premier trimestre 2010 : le jeudi 11 mars à 14 h 30. Composez le 1-877-461-2815 ou le 514-392-1478. Nom de la conférence : Transat. Diffusion Web sur www.transat.com. L’appel sera disponible pour réécoute jusqu’au 9 avril 2010 au 1-800-408-3053 ou au 514-861-2272, code d’accès 6083043 dièse.
Mesures financières non conformes aux PCGR
Les états financiers sont dressés conformément aux principes comptables généralement reconnus du Canada ("PCGR"). Dans le communiqué de presse, la Société présente parfois des mesures financières non conformes aux PCGR. Ces mesures n’ont pas de sens prescrit par les PCGR, et il est donc peu probable que l’on puisse les comparer avec des mesures du même type présentées par d’autres émetteurs. Elles ont pour objet d’apporter de l’information supplémentaire et ne devraient pas remplacer d’autres mesures du rendement préparées en vertu des PCGR. Tous les montants sont exprimés en dollars canadiens, à moins d'indication contraire.
Avertissement en ce qui concerne les déclarations prospectives
Le présent communiqué de presse contient certaines déclarations prospectives à l’égard de la Société à l'effet que les hypothèses utilisées pour évaluer les titres détenus dans des PCAA se matérialiseront, et que les réservations se poursuivront selon les tendances indiquées. En faisant ces déclarations, la Société a supposé que les tendances des réservations, des coûts et des prix du carburant se maintiendront et que les marges (EBITDA) en dollars seront affectées par la concurrence et un ralentissement économique. Si ces hypothèses se révèlent incorrectes, les résultats réels et les faits nouveaux pourront différer considérablement de ceux envisagés dans les déclarations prospectives contenues dans ce communiqué de presse. Les résultats qui y sont présentés peuvent donc différer sensiblement des résultats réels pour diverses raisons comprenant, sans toutefois s’y limiter, les conditions météorologiques extrêmes, les prix du carburant, les conflits armés, les attentats terroristes, les conditions du secteur du marché et de l’économie en général, l’apparition de maladies, l’évolution de la demande compte tenu du caractère saisonnier du secteur, la capacité de réduire les coûts d'exploitation et les effectifs, les relations de travail, les négociations collectives et les conflits de travail, les questions de retraite, les taux de change et d'intérêt, la disponibilité du financement dans le futur, l’évolution de la législation, des développements ou procédures réglementaires défavorables, les litiges en cours et les poursuites intentées par des tiers, ainsi que d’autres risques expliqués en détail de temps à autre dans les documents d’information de la Société.
En soi, ces déclarations prospectives comportent des risques et des incertitudes qui pourraient faire en sorte que les résultats réels diffèrent grandement de ceux envisagés dans ces déclarations prospectives. La Société considère que les hypothèses sur lesquelles s’appuient ces déclarations prospectives sont raisonnables, mais le lecteur doit se rappeler que ces hypothèses à l’égard d’événements futurs, dont bon nombre sont indépendants de sa volonté, pourraient se révéler incorrectes, puisqu’elles sont soumises à des risques et à des incertitudes qui touchent ses activités. Pour plus de détails au sujet de ces facteurs et d’autres éléments, voir la notice annuelle et le rapport annuel pour l’exercice terminé le 31 octobre 2009 déposés auprès des autorités canadiennes en valeurs mobilières. La Société décline toute intention ou obligation de mettre à jour ou de réviser toutes déclarations prospectives, que ce soit à la suite de nouvelles informations, d’événements futurs ou autrement, à l’exception de ce qui est exigé par les lois sur les valeurs mobilières applicables.