Montréal, le 17 décembre 2008
-Revenus de 3,5 milliards de dollars en 2008, en hausse de 15 % sur 2007.
-Pour l’exercice 2008, marge1 de 127,3 millions de dollars, en baisse par rapport à 138,1 millions de dollars en 2007, à cause notamment de la hausse du prix du carburant.
-Au quatrième trimestre, revenus en hausse de 16 % et marge en hausse de 38 %.
-Avant éléments hors trésorerie et non liés à l’exploitation, Transat enregistre un bénéfice ajusté de 57,5 millions de dollars pour l’exercice 2008 (1,74 $ par action sur une base diluée), par rapport à un bénéfice ajusté de 70,5 millions de dollars (2,06 $ par action sur une base diluée) en 2007.
-Perte nette de 50,0 millions de dollars pour l’exercice 2008, soit 1,51 $ par action sur une base diluée, incluant des éléments hors trésorerie et non liés à l’exploitation de 152,8 millions de dollars (107,6 millions après impôt), principalement attribuables aux normes sur la comptabilité de couverture liée au carburant.
-Gain de 196,1 millions de dollars (132,3 millions après impôt) sur instruments de couverture de taux de change, non comptabilisé à l’état des résultats.
Transat A.T. inc., l’une des plus grandes entreprises de tourisme intégrées au monde et le chef de file de l’industrie des voyages vacances au Canada, a enregistré des revenus de 3,5 milliards de dollars pour l’exercice terminé le 31 octobre 2008, une augmentation de 15 % par rapport à 3,0 milliards de dollars en 2007. La Soci&eaicute;té a réalisé une marge de 127,3 millions de dollars, en baisse de 7,8 % par rapport à 138,1 millions de dollars en 2007, à cause principalement de la hausse rapide du coût du carburant d’avion en 2008.
Pour l’exercice, Transat affiche une perte nette de 50,0 millions de dollars (1,51 $ par action sur une base diluée), par rapport à un bénéfice net de 78,5 millions de dollars (2,30 $ par action sur une base diluée) en 2007. Cette perte est principalement attribuable à des éléments hors trésorerie et non liés à l’exploitation totalisant 152,8 millions de dollars (107,6 millions après impôt), incluant une perte découlant des normes sur la comptabilité de couverture aux instruments financiers qu’utilise la Société pour se protéger des fluctuations du prix du carburant de 106,4 millions de dollars (71,5 millions après impôt); une dévaluation de 45,7 millions de dollars (36,1 millions après impôt) liée au papier commercial adossé à des actifs (PCAA); une perte sur change de 2,3 millions de dollars (1,5 million après impôt) sur la dette liée à la flotte aérienne; et un gain de 1,6 million de dollars sur le rachat d’actions privilégiées d’une filiale. Avant ces éléments hors trésorerie et non liés à l’exploitation, Transat enregistre un bénéfice ajusté de 57,5 millions de dollars en 2008 (1,74 $ par action sur une base diluée), par rapport à un bénéfice ajusté de 70,5 millions de dollars (2,06 $ par action sur une base diluée) en 2007.
« Nous avons enregistré une croissance de plus de 45 %, soit des revenus additionnels d’un milliard de dollars, au cours de la période couverte par le plan triennal 2006-2008. Toutes nos entreprises sont rentables et nos filiales européennes ont connu une très bonne année 2008. Celle-ci a été marquée par des prix du carburant en hausse rapide, puis en baisse, de même que par une concurrence qui demeure très intense, d’où les pressions sur les marges » a déclaré Jean-Marc Eustache, président et chef de la direction.
Faits saillants de 2008
En 2008, les revenus ont augmenté de 11,4 % en Amérique du Nord et de 27,1 % en Europe, pour une hausse totale de 15,3 %. Cette augmentation découle principalement d’une hausse du nombre de voyageurs de 18,0 % (14,7 % en Amérique du Nord et 29,3 % en Europe).
En Amérique du Nord, les revenus ont augmenté de 13,5 % et le nombre de leurs voyageurs de 24,8 % par rapport à 2007 pendant l’hiver; et pendant l’été les revenus ont augmenté de 8,2 %, dû à des hausses de prix moyens et une augmentation de 3,7 % du nombre de voyageurs. Chez les filiales européennes, pour l’hiver, les revenus ont augmenté de 21,6 %, principalement à cause d’une hausse de 64,5 % du nombre de voyageurs principalement attribuable à l’acquisition d’Amplitude Internationale au cours de l’été 2007 et à la croissance interne de Canadian Affair, Vacances Transat (France) et Look Voyages. Pendant l’été, les revenus ont augmenté de 29,8 %, principalement à cause de la croissance interne, d’une augmentation des déplacements vers l’Amérique du Nord et de la force de l’euro. Le nombre de voyageurs a augmenté de 18,1 % par rapport à l’année précédente.
Au départ du Canada vers le Sud, en hiver, Transat estime avoir maintenu sa part de marché en Ontario, subi une baisse légère au Québec, et enregistré un recul dans l’Ouest du pays, tout en demeurant numéro un sur tous ces marchés, le tout dans un environnement fortement concurrentiel. La plateforme de distribution multicanal et les 437 agences de voyages du groupe ont contribué en partie à l’accroissement des volumes. La Société a mis de l’avant 64 liaisons entre le Canada et l’Europe durant l’été 2008, une offre qui se distingue de celle de tout autre transporteur.
Pour contrer les pressions sur ses marges, la Société a fait des efforts considérables afin de maîtriser les coûts et augmenter ses revenus. Elle a notamment mis en jeu une stratégie aérienne faisant appel à plusieurs transporteurs et à plusieurs types d’appareils.
Air Transat a continué d’afficher d’excellents résultats au chapitre de la ponctualité des vols et de la fiabilité de la flotte. L’espace entre les sièges a été augmenté et la compagnie aérienne a obtenu son inscription au registre IOSA (IATA Operational Safety Audit).
En Europe, les voyagistes expéditifs ont connu une très bonne performance. Vacances Transat a poursuivi le développement de nouvelles destinations comme le Vietnam. Look Voyages a exploité 28 Clubs Lookéa à l’été 2008. L’année a été marquée par l’intégration réussie de l’Européenne de tourisme (Amplitude Internationale). Au Royaume-Uni, Canadian Affair a enregistré une hausse d’achalandage et une amélioration de sa marge.
Jonview Canada, le plus important voyagiste réceptif au Canada, a accueilli 263 000 voyageurs étrangers contre 249 000 en 2007, soit une augmentation substantielle de 6 %, qui a fait de 2008 une année record à la fois en termes de ventes et de voyageurs.
En 2008, Transat est entrée de plain-pied dans l’hôtellerie, en créant une entreprise avec la chaîne espagnole H10 Hotels, moyennant un investissement de 55 millions de dollars US pour une participation de 35 % dans trois hôtels au Mexique et deux autres en République dominicaine.
Le résultat net de 2008 a subi l’impact des éléments hors trésorerie et non liés à l’exploitation suivants :
Normes sur la comptabilité de couverture – Au début de l’exercice 2007, la Société a adopté de nouvelles normes sur la comptabilité de couverture. En conséquence, elle doit enregistrer à l’état des résultats les gains ou les pertes résultant de l’évaluation à la juste valeur des instruments financiers dérivés qu’elle utilise pour gérer le risque lié aux fluctuations du prix du carburant d’avion. En 2008, ceci se traduit par une perte hors trésorerie de 106,4 millions de dollars (71,5 millions après impôt), par rapport à un gain de 26,6 millions de dollars (17,8 millions après impôt) en 2007.
On doit noter par ailleurs que la Société utilise également des instruments de couverture pour se protéger des fluctuations du taux de change sur ses dépenses en dollars américains. À cet égard, sur la base des normes comptables applicables, les fluctuations résultant de l’évaluation à la juste valeur de ces instruments sont comptabilisées au bilan et à l’état du résultat étendu, et non à l’état des résultats. En 2008, Transat enregistre un gain de 196,1 millions de dollars (132,3 millions après impôt) sur ces instruments de couverture de taux de change, par rapport à une perte de 87,6 millions de dollars (59,0 millions après impôt) en 2007.
Papier commercial – Les résultats de l’exercice incluent une dévaluation de 45,7 millions de dollars (36,1 millions après impôt) sur les investissements de la Société dans le papier commercial adossé à des actifs (PCAA). Cette dévaluation s’ajoute à celle comptabilisée en 2007, de 11,2 millions de dollars (8,0 millions après impôt), reflétant ainsi la réduction estimée de la juste valeur de ces investissements. Au 31 octobre 2008, la provision totale accumulée représentait 39,7 % de la valeur nominale des investissements de 143,5 millions de dollars de la société dans le PCAA.
Gains ou pertes de change sur la dette – Le bilan de la Société inclut des actifs et des passifs libellés en dollars américains, incluant la dette liée à sa flotte aérienne. Ces montants doivent être transposés en dollars canadiens, ce qui résulte en des gains ou des pertes de change comptabilisés à l’état des résultats. À cause de l’affaiblissement du dollar canadien par rapport au dollar américain en 2008, Transat affiche une perte de change de 2,3 millions de dollars (1,5 million après impôt), par rapport à un gain de 3,0 millions de dollars (2,0 millions après impôt) en 2007, tenant compte des contrats à terme utilisés pour couvrir le risque de change sur la dette à long terme.
Rachat d’actions privilégiées – Au cours du deuxième trimestre de 2008, la Société a racheté les actions privilégiées d’un actionnaire minoritaire d’une de ses filiales, à une valeur inférieure à celle figurant aux livres, résultant en un gain de 1,6 million de dollars.
Radiation d’écarts d’acquisition – Au cours du quatrième trimestre de 2007, la Société a comptabilisé une radiation d’écarts d’acquisition de 3,9 millions de dollars reliée à son investissement dans une de ses filiales.
Avant ces éléments hors trésorerie et non liés à l’exploitation, Transat enregistre un bénéfice ajusté de 57,5 millions de dollars en 2008 (1,74 $ par action sur une base diluée) comme le montre le tableau suivant.
(1) Les autres postes incluent l’incidence de la dévaluation des titres de PCAA de 45,7 millions de dollars (36,1 millions après impôt), de la perte de change de 2,3 millions de dollars (1,5 million après impôt), et le gain sur le rachat d'actions privilégiées de 1,6 million de dollars.
(2) Les chiffres de 2007 ont été redressés.
La dette totale2 s’établissait à 450,3 millions de dollars au 31 octobre 2008, soit 79,2 millions de dollars de plus que le 31 octobre 2007. Après avoir retranché de la dette totale la trésorerie, les équivalents de trésorerie qui ne sont pas détenus en fiducie et les placements dans des PCAA, la dette nette3 de la Société est passée de 62,0 millions de dollars au 31 octobre 2007 à 218,0 millions de dollars au 31 octobre 2008, une augmentation de 156,0 millions de dollars.
Faits saillants du quatrième trimestre
Les revenus de la Société ont augmenté de 16,2 % ou 110,0 millions de dollars au quatrième trimestre, passant de 680,4 millions de dollars en 2007 à 790,4 millions de dollars en 2008. L’augmentation est principalement attribuable à la croissance interne sur les principaux marchés de la Société. La marge s’élève à 29,3 millions de dollars, soit 3,7 %, par rapport à 21,2 millions de dollars ou 3,1 % en 2007. Cette performance est principalement attribuable aux opérations européennes, notamment au départ du Royaume-Uni et en France.
Le résultat net du trimestre subit bien sûr l’impact des éléments hors trésorerie et non liés à l’exploitation évoqués plus haut, incluant une perte de 120,7 millions de dollars (81,4 millions après impôt) attribuable aux normes sur la comptabilité de couverture liée au carburant; une dévaluation de 13,8 millions de dollars (11,0 millions après impôt) sur les PCAA; et une perte de change de 2,3 millions de dollars (1,5 million après impôt) sur la dette liée à certains aéronefs. La perte nette du quatrième trimestre s’élève à 78,1 millions de dollars (2,41 $ par action sur une base diluée), par rapport à un bénéfice net de 6,6 millions ou 0,20 $ par action en 2007. Avant les éléments hors trésorerie et non liés à l’exploitation, Transat enregistre un bénéfice ajusté de 15,9 millions de dollars au quatrième trimestre de 2008 (0,49 $ par action sur une base diluée), par rapport à 8,8 millions de dollars (0,26 $ par action sur une base diluée) en 2007, comme le montre le tableau suivant.
(1) Les autres postes incluent l’incidence de la dévaluation des PCAA de 13,8 millions de dollars (11,0 millions après impôt) et la perte de change sur la dette liée à certains aéronefs de 2,3 millions de dollars (1,5 million après impôt).
(2) Les chiffres de 2007 ont été redressés.
Nouvelle facilité de crédit
Au 31 octobre 2008, Transat et la Banque Nationale du Canada ont complété les formalités augmentant les facilités de crédit mises à la disposition de Transat, les portant à 194,0 millions de dollars d’ici à ce que le marché du papier commercial adossé à des actifs (« PCAA ») ait été restructuré. Elles passeront alors à 264 millions de dollars.
Refinancement de la dette liée à certains aéronefs
En août 2008, la Société a prolongé ses emprunts garantis par des avions, pour un montant de 40 millions de dollars US.
Dividende
Le 16 décembre 2008, le conseil d’administration de Transat a approuvé un dividende trimestriel de 0,09 $ par action à droit de vote de catégorie B et par action à droit de vote variable de catégorie A. Il sera payable le 15 janvier 2009 aux actionnaires inscrits le 31 décembre 2008.
Perspectives
En Amérique du Nord, les réservations pour l’hiver sont présentement supérieures à celles de l’an dernier à pareille date. L’affaiblissement de l’économie canadienne et la capacité importante déployée par l’industrie sur le Mexique et les Caraïbes amènent la Société à prévoir des marges (BAIIA) en dollars nettement inférieures à celles de l’an passé pour l’hiver. En Europe, les réservations pour l’hiver sont inférieures sur le long courrier par rapport à l’an dernier à pareille date, mais supérieures sur le moyen courrier; la Société prévoit qu’il lui sera difficile cet hiver d’atteindre les marges (BAIIA) en dollars enregistrées en 2008.
Transat A.T. inc. est un voyagiste international intégré qui compte plus de 60 pays de destination et qui distribue des produits dans plus de 50 pays. Spécialiste du voyage vacances, Transat est principalement active au Canada et en Europe, de même que dans les Caraïbes, au Mexique et dans le Bassin méditerranéen. Transat, dont le siège social est situé à Montréal, est aussi présente dans le transport aérien, l'hôtellerie, les services à destination et la distribution. (TSX : TRZ.B, TRZ.A)
Conférence téléphonique
Conférence téléphonique pour l’exercice 2008 : le mercredi 17 décembre 2008 à 10 h 00. Composez le 1-866-299-6657 ou le 514-861-1681. Nom de la conférence : Transat. Diffusion Web sur www.transat.com. L’appel sera disponible pour réécoute jusqu’au 16 janvier 2009 au 1-800-408-3053 ou au 514-861-2272, code d’accès 3277853 dièse.
Mesures financières non conformes aux PCGR
Les états financiers sont dressés conformément aux principes comptables généralement reconnus du Canada ("PCGR"). Dans le communiqué de presse, la Société présente parfois des mesures financières non conformes aux PCGR. Ces mesures n’ont pas de sens prescrit par les PCGR, et il est donc peu probable que l’on puisse les comparer avec des mesures du même type présentées par d’autres émetteurs. Elles ont pour objet d’apporter de l’information supplémentaire et ne devraient pas remplacer d’autres mesures du rendement préparées en vertu des PCGR.
1Les revenus moins les dépenses d’exploitation (mesure financière non conforme aux PCGR utilisée par la direction comme indicateur pour évaluer la performance opérationnelle continue et la performance opérationnelle récurrente).
2La dette plus les ententes hors bilan présentées (mesure financière non conforme aux PCGR utilisée par la direction pour déterminer les besoins futurs de liquidités de la Société).
3Le total de la dette moins la trésorerie et les équivalents de trésorerie (non détenus en fiducie ou autrement réservés), les placements temporaires et les placements dans des PCAA (mesure financière non conforme aux PCGR utilisée par la direction pour évaluer la situation de trésorerie de la Société).
Avertissement en ce qui concerne les déclarations prospectives
Le présent communiqué de presse contient certaines déclarations prospectives à l’égard de la Société à l'effet que les hypothèses utilisées pour évaluer les titres détenus dans des PCAA se matérialiseront, que les revenus seront à la hausse et que sa marge sera inférieure comparativement à l’exercice précédent. En faisant ces déclarations, la Société a supposé que les tendances des réservations se poursuivront jusqu’à la fin de la saison et que les marges (EBITDA) en dollars seront affectées par la compétition et un ralentissement économique. Si ces hypothèses se révèlent incorrectes, les résultats réels et les faits nouveaux pourront différer considérablement de ceux envisagés dans les déclarations prospectives contenues dans ce communiqué de presse. Les résultats peuvent donc différer sensiblement des résultats réels pour diverses raisons comprenant, sans toutefois s’y limiter, la conjoncture économique en général, les prix de l’énergie, la concurrence, les conditions météorologiques extrêmes, l’apparition de maladies, les conflits armés, les attentats terroristes, ainsi que d’autres risques expliqués en détail de temps à autre dans les documents d’information de la Société.
En soi, ces déclarations prospectives comportent des risques et des incertitudes qui pourraient faire en sorte que les résultats réels diffèrent grandement de ceux envisagés dans ces déclarations prospectives. La Société considère que les hypothèses sur lesquelles s’appuient ces déclarations prospectives sont raisonnables, mais le lecteur doit se rappeler que ces hypothèses à l’égard d’événements futurs, dont bon nombre sont indépendants de sa volonté, pourraient se révéler incorrectes, puisqu’elles sont soumises à des risques et à des incertitudes qui touchent ses activités. Pour plus de détails au sujet de ces facteurs et d’autres éléments, voir la notice annuelle et le rapport annuel pour l’exercice terminé le 31 octobre 2007 déposés auprès des commissions de valeurs mobilières canadiennes. La Société décline toute intention ou obligation de mettre à jour ou de réviser toutes déclarations prospectives, que ce soit à la suite de nouvelles informations, d’événements futurs ou autrement, à l’exception de ce qui est exigé par la loi.