MONTREAL, le 15 janv. /CNW Telbec/
- Les revenus ont atteint 2,1 milliards de dollars, malgré l'incidence négative du SRAS sur la saison estivale, soit une hausse globale de 1,1 % par rapport à 2002.
- Gain de 71,9 millions de dollars avant impôts à la suite de la vente de Anyway en France.
- Charge de restructuration de 48,0 millions de dollars (31,3 millions de dollars après impôts), y compris une radiation de 33,7 millions de dollars liée à la rationalisation de la flotte d'aéronefs d'Air Transat.
- Le bénéfice net tiré des activités poursuivies s'est établi à 22,2 millions de dollars ou 0,58 $ par action (à l'exclusion de la charge de restructuration après impôts), contre 11,7 millions de dollars ou 0,30 $ par action pour l'exercice précédent.
- Les espèces et les quasi-espèces de 349,1 millions de dollars (dont 106,2 millions de dollars détenus en fiducie), contre 260,1 millions de dollars (dont 101,3 millions de dollars détenus en fiducie) en 2002.
Transat A.T. inc., une des dix premières entreprises de tourisme intégrées du monde et le chef de file de l'industrie des voyages vacances au Canada, a enregistré des revenus de 2 096,6 millions de dollars pour l'exercice terminé le 31 octobre 2003, par rapport à 2 073,5 millions de dollars en 2002, soit une hausse d'environ 1,1 %.
Cette augmentation est largement attribuable au raffermissement de prix, le nombre total de voyageurs diminuant de 4,4 %. La société a affiché un bénéfice net de 44,9 millions de dollars pour l'exercice (1,27 $ par action), comparativement à 9,8 millions de dollars (0,24 $ par action) en 2002. Le bénéfice net de 2003 englobe 54,1 millions de dollars (1,65 $ par action) provenant de la vente (53,1 millions de dollars) et des activités (1,0 million de dollars) de Anyway, l'agence de voyages en ligne française vendue en octobre 2003 et comptabilisée dans le cadre des activités abandonnées dans les états financiers consolidés.
Le montant de 53,1 millions de dollars relatif à la vente de Anyway tient compte d'une charge d'impôt de 18,8 millions de dollars. Cependant, cette transaction n'engendre aucun déboursé d'impôt. La société a dû comptabiliser une charge théorique d'impôt relative à la vente de Anyway, tel que requis par les principes comptables généralement reconnus du Canada. Cette dépense théorique est compensée par un recouvrement d'impôts futurs présentée sous la rubrique impôts futurs des activités poursuivies à l'état des résultats.
A l'exclusion des activités abandonnées, la perte nette découlant des activités poursuivies s'est établie à 9,1 millions de dollars (0,38 $ par action), contre un bénéfice net de 11,7 millions de dollars (0,30 $ par action) en 2002. Abstraction faite des effets de la charge de restructuration après impôts de 31,3 millions de dollars, la société a enregistré un bénéfice net découlant des activités poursuivies de 22,2 millions de dollars (0,58 $ par action) pour l'exercice terminé le 31 octobre 2003.A la fin de l'exercice, les espèces et les quasi-espèces s'établissaient à 349,1 millions de dollars (dont 106,2 millions de dollars détenus en fiducie), comparativement à 260,1 millions de dollars (dont 101,3 millions de dollars détenus en fiducie) au 31 octobre 2002. Le fonds de roulement se situait à 144,4 millions de dollars, contre 41,8 millions de dollars en 2002.
Faits saillants de l'exercice 2003
Les revenus pour la saison d'hiver 2002-2003 ont augmenté de 16,1 % grâce à une hausse de 10 % du nombre de voyageurs et à la fermeté des prix. Cette hausse du nombre de voyageurs provient du Canada (11,6%), le nombre de voyageurs étant stable en France pour la période.
Les revenus pour la saison d'été ont baissé d'environ 16 % par rapport à 2002 en raison principalement des effets du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS). La saison d'été a connu une très forte chute du nombre de voyageurs, soit 19 % (19,4 % au Canada et 17,9 % en France).
Au cours de l'exercice 2003, Transat a revu ses activités de voyagiste et de distribution, ainsi que sa flotte d'aéronefs au Canada, en vue d'améliorer son efficacité et d'identifier des réductions de coûts potentielles.
Diverses initiatives ont par la suite été prises :
- Réorganisation des activités de Americanada dans le but de placer chacune des gammes de produits commercialisées par ce voyagiste dans le contexte d'affaires où elle a le plus de possibilités de se développer de façon économiquement rentable. Cette décision s'est malheureusement traduite par le licenciement de quelque 150 employés.
- Réductions d'effectif s'élevant à environ 500 employés au sein de la filiale aérienne de la société et chez d'autres voyagistes canadiens par suite du ralentissement de la demande observé dans le secteur touristique dans son ensemble en raison de la guerre en Irak, de la poursuite de la menace terroriste et des contrecoups du SRAS, de même que de l'offre excédentaire. Notre capacité aérienne a ainsi été réduite de 25 %.
- Conclusion d'une entente de partenariat de deux ans avec WestJet Airlines Ltd. prévoyant le nolisement d'avions de WestJet pour des destinations vacances dans le sud. Grâce à cette entente de partenariat, la société sera en mesure d'étendre son offre de services dans de nouveaux marchés et de mieux servir ses clients actuels au moyen d'une flotte de petits-porteurs qui complètera celle d'Air Transat.
- Mise en oeuvre d'un plan visant à éliminer graduellement l'utilisation des six appareils Lockheed L-1011-500 d'ici le 30 avril 2004. Au 31 octobre 2003, trois de ces appareils étaient retirés, les trois restants devant l'être d'ici le 30 avril 2004. En outre, la société ajoutera quatre Airbus A310 en 2004. Cette initiative harmonisera notre flotte et réduira nos dépenses d'exploitation. Ce plan d'élimination graduelle a entraîné une charge de restructuration avant impôts de 33,7 millions de dollars au cours de l'exercice.
La revue des activités des voyagistes et de distribution a également eu des incidences sur nos activités en France :
- Restructuration de la gestion de certaines activités, ce qui a abouti à la mise en place du plan social chez Look Voyages, requis par la loi française en prévision d'une réduction de l'effectif de 90 employés.
- Investissement d'une somme additionnelle de 15,0 millions de dollars dans nos activités françaises.
- Vente de Anyway, notre agence de voyages en ligne, pour 83,2 millions de dollars, résultant en un gain sur cession de 71,9 millions de dollars avant impôts.
'Dans une année assombrie par le SRAS, la guerre en Irak et la poursuite de la menace terroriste, notre société a terminé l'exercice avec des résultats satisfaisants et un bilan amélioré, tout en ayant maintenu le cap dans ses efforts visant à se transformer en profondeur', affirme Jean-Marc Eustache, président et chef de la direction de Transat A.T. inc. 'Grâce aux différentes initiatives mises de l'avant par Transat au Canada et en France, dont bon nombre s'inscrivent dans le cadre de nos efforts de restructuration, nous sommes en bonne position pour continuer d'améliorer notre efficacité, d'offrir des produits et des services rentables, de réduire nos coûts et de tirer parti des possibilités de croissance. En dépit de la diminution du nombre de voyageurs en 2003, principalement attribuable au SRAS, les perspectives en matière de tourisme international demeurent extrêmement positives, et les réservations pour la saison d'hiver indiquent que les touristes sont de retour', conclut-il.
Faits saillants du quatrième trimestre
Pour le quatrième trimestre, les revenus de Transat ont atteint 404,6 millions de dollars, par rapport à 512,7 millions de dollars pour la période correspondante de l'exercice précédent, soit une diminution de 108,1 millions de dollars ou 21,1 %. La société a affiché un bénéfice net de 46,6 millions de dollars au cours du quatrième trimestre (1,40 $ par action), contre 5,5 millions de dollars (0,14 $ par action) en 2002. Le bénéfice net au quatrième trimestre de 2003 incluait 54,1 millions de dollars (1,65 $ par action) provenant de la vente et des activités de Anyway comptabilisées dans le cadre des activités abandonnées dans les états financiers consolidés. A l'exclusion des activités abandonnées, la perte nette découlant des activités poursuivies s'est établie à 7,5 millions de dollars (0,25 $ par action) pour le trimestre, contre un bénéfice net de 7,4 millions de dollars (0,20 $ par action) en 2002.
Abstraction faite des effets de la charge de restructuration après impôts de 24,5 millions de dollars pour le quatrième trimestre, la société a enregistré un bénéfice net découlant des activités poursuivies de 17,1 millions de dollars (0,50 $ par action) pour le trimestre terminé le 31 octobre 2003.PerspectivesLa société a clôturé l'exercice 2003 avec un bilan solide et unerestructuration à peu près complétée.
La société s'attend à un rendement solide durant la saison d'hiver et à une amélioration des résultats pour l'été, après les effets dévastateurs du SRAS sur cette saison en 2003.
En France, les efforts continueront d'être concentrés sur la réduction des pertes de Look Voyages, avec pour objectif de ramener cette société à la rentabilité au cours de l'exercice 2005.
Dans l'ensemble, les réservations pour la saison d'hiver vont bon train et la société est bien placée pour tirer parti des possibilités de croissance en 2004 et au-delà.
A propos de Transat A.T. inc.
Transat A.T. inc., dont le siège social est situé à Montréal, est une société intégrée qui se spécialise dans l'organisation, la commercialisation et la distribution de voyages vacances. Le coeur de son organisation est formé de voyagistes implantés au Canada et en France. Transat est également active dans le transport aérien, la gestion hôtelière et les services à valeur ajoutée offerts à destination ainsi que dans la distribution par l'entremise de réseaux d'agence de voyages. Transat est une société ouverte inscrite à la cote de la bourse de Toronto (TSX : TRZ).
Déclarations prospectives
Le présent communiqué de presse contient des déclarations de nature prévisionnelle qui sont assujetties à des risques et à des incertitudes, lesquels pourraient faire en sorte que les résultats soient considérablement différents des prévisions. La société estime que ses hypothèses sont raisonnables, mais invite le lecteur à la prudence étant donné que la plupart d'entre elles échappent à son contrôle, de sorte qu'elles pourraient ne pas se matérialiser.
Pour plus de détails au sujet de ces facteurs et d'autres éléments, voir la Notice annuelle et le rapport annuel (analyse de la direction) déposés auprès des commissions de valeurs mobilières canadiennes. La société n'a ni l'intention ni l'obligation de mettre à jour ou de réviser l'une ou l'autre des déclarations prospectives, que ce soit à la lumière de nouvelles informations, d'événements futurs ou autrement.