MONTREAL, le 29 mars /CNW/
Transat A.T. inc. (TSE:TRZ), chef de file de l'industrie des voyages vacances au Canada, déclare des revenus de 397,4 millions de dollars pour le premier trimestre de l'exercice 2000 terminé le 31 janvier dernier. Il s'agit d'une amélioration de 9,3 % par rapport aux revenus de 363,5 millions de dollars enregistrés au trimestre correspondant de l'exercice précédent.
La société affiche également un bénéfice net avant charge d'écart d'acquisition de 76 000 $ (0,00 $ par action), comparativement à une perte nette avant charge d'écart d'acquisition de 2 231 000 $, (0,06 $ par action). Pour le premier trimestre 2000, la perte nette est de 552 000 $ (0,02 par action), par rapport à une perte nette de 2 879 000 $ (0,08 $ par action).
"Au premier trimestre, le mouvement de croissance interne qui a caractérisé l'ensemble de l'exercice 1999 s'est maintenu et Transat a réussi à renforcer encore davantage sa position sur l'ensemble de ses marchés, fait remarquer le président-directeur général de Transat A.T. inc., Jean-Marc Eustache. Tant au Canada qu'en France, nos filiales ont vu leurs activités s'accroître, ce qui nous a permis d'améliorer grandement la rentabilité de l'entreprise, la perte nette pour le trimestre étant pratiquement éliminée.''
Au Canada, l'augmentation des revenus a été de 18 % par rapport au chiffre d'affaires réalisé un an plus tôt. Les ventes sur les marchés ontarien et de l'Ouest ont continué de progresser. Outre la croissance du volume d'activités, l'augmentation du chiffre d'affaires est attribuable à une hausse des prix de vente pour compenser l'augmentation de certains frais d'exploitation, notamment les dépenses de carburant.
En France, n'eut été de la variation importante de l'euro, nos filiales auraient affiché une hausse de 12 % de leur chiffre d'affaires par rapport au premier trimestre de l'an dernier. A l'instar de ce qui s'est passé au Canada, la croissance résulte d'un volume d'activités accru et de l'augmentation des prix de vente. Toutefois, cette augmentation a été annulée lorsque les activités ont été converties en dollars canadiens et ce, compte tenu de la variation de la valeur de l'euro.
Rentabilité
Le premier trimestre a été marqué par un événement majeur : le passage à l'an 2000. Si du point de vue de l'exploitation les activités ont été menées sans aucun problème qui aurait pu être causé par le bogue de l'an 2000, il n'en a pas nécessairement été de même sur le plan de la demande. Traditionnellement, la période des Fêtes est une période fortement achalandée. Cette année, il semble que plusieurs vacanciers aient choisi de reporter leur décision de partir en vacances. Ainsi, les filiales tant françaises que canadiennes ont dû ajuster leur offre pour tenir compte de cette situation, ce qui a eu une incidence négative sur la rentabilité.
Une combinaison de plusieurs facteurs a permis l'amélioration des résultats du trimestre. Pour le marché canadien, mentionnons la meilleure performance du dollar canadien par rapport au dollar américain, l'augmentation des volumes d'activités et des prix de même que la baisse des frais d'intérêt. Sur le marché français, Look Voyages a pour sa part profité de volumes d'activités et de prix de vente accrus. Cependant, d'autres éléments ont contribué à réduire l'ampleur de l'amélioration des résultats du trimestre. Il s'agit notamment de l'augmentation des prix du carburant et des dépenses d'exploitation, du recul de l'euro par rapport au dollar canadien et de la baisse des taux de remplissage chez certaines filiales.
Perspectives
"Les tendances observées jusqu'à maintenant nous permettent d'être optimistes quant aux résultats de l'ensemble de la saison hivernale qui se terminera le 30 avril prochain. Il semble qu'une bonne partie de ceux qui n'ont pas pris leurs vacances durant la période des Fêtes aient choisi de se reprendre maintenant, ajoute M. Eustache. En ce qui concerne la saison estivale, nous anticipons une concurrence qui demeure vive, particulièrement au départ du Canada pour des destinations européennes. Toutefois, le nombre de réservations inscrites jusqu'à maintenant semble plutôt encourageant. Parmi les autres éléments qu'il nous faudra surveiller attentivement au cours des prochains mois, notons les prix du carburant et la valeur de l'euro par rapport au dollar.
D'une part, à l'instar des autres intervenants de l'industrie, nous appliquons une surcharge sur les prix pour les vols intérieurs, les vols vers les destinations soleil et les vols au départ de la France vers le Canada. D'autre part, en Europe, la faiblesse de l'euro risque d'avoir une incidence à la baisse sur la demande pour des voyages au départ de la France, de l'Allemagne et des Pays-Bas vers le Canada. Cependant, chez Look Voyages, la demande pour les destinations du bassin méditerranéen est soutenue, cette situation est particulièrement positive pour ce voyagiste, la saison estivale étant déterminante pour ses résultats annuels.''
Événements posterieurs au 31 janvier 2000
En février, la société a complété l'acquisition de la totalité des actions de Services Haycot et de Brok'Air qu'elle détenait déjà à 50 % et 39 % respectivement. En mars, elle a fait part de son intention d'acquérir la totalité des actions de Consultour / Club Voyages qu'elle détient déjà à 50 %. Il s'agit pour la société d'être mieux à même de contrôler le développement de ses participations et d'être en mesure de répondre avec rapidité à d'éventuelles opportunités de croissance.
Développements internet
Transat a encouragé le développement d'activités internet chez ses filiales depuis l'apparition de cette technologie dans l'industrie du voyage et en particulier la mise en place d'opérations de "e-commerce''.
En France, Brok'Air a mis en oeuvre un site transactionnel Anyway.com qui est déjà l'un des chefs de file de la distribution de billets d'avion en ligne sur le marché français. Au Canada, la société a ouvert une agence de voyages en ligne, Exit.ca, qui commercialisera bientôt activement les forfaits vacances et les vols offerts par les voyagistes du groupe et hors groupe. Ces activités internet sont complémentaires entre elles et sont le prolongement naturel du principe d'intégration verticale qui caractérise la société.
Transat A.T. inc., chef de file de l'industrie du tourisme au Canada, est une société publique inscrite à la cote de la bourse de Toronto. Par le biais de ses filiales et sociétés affiliées, l'entreprise intervient à tous les niveaux de l'organisation et de la distribution des services de voyages et dans le transport aérien.
Ses filiales en propriété exclusive sont : la compagnie aérienne Air Transat, les voyagistes Vacances Air Transat (Montréal, Québec, Toronto, Vancouver et Fort Lauderdale), Vacances Air Transat (France), Brok'Air (France), Voyages Nolitour (Montréal), Regent Holidays (Toronto), la chaîne d'agences de voyages Tourbec, la société de manutention aéroportuaire Services Haycot, de même que Voyages Exit, dans le commerce électronique de détail.
Transat A.T. inc. détient une participation dans les voyagistes Look Voyages (98 %) et World of Vacations (35 %) et dans le regroupement d'agences franchisées Consultour/Club Voyages (50 %). En outre, Vacances Air Transat détient une participation dans le voyagiste réceptif DMC Transat (66,7 %) et, Look Voyages dans la compagnie aérienne STAR Airlines (49,6 %).